Un juge californien ouvre la voie à l’abrogation de la loi sur le suicide assisté
Un juge californien est revenu sur la loi de l’Etat autorisant le suicide assisté en avançant que c’était « une mauvaise loi ». La Conférence des évêques des Etats-Unis a salué une décision porteuse d’espoir.
La loi votée en 2015 et entrée en vigueur en Californie en juin 2016, autorise jusqu’ici les médecins à prescrire le « cocktail létal » à tout patient atteint d’une grave maladie et décidé à mettre fin à ses jours.
Le juge Daniel Ottolia, de la Cour supérieure du comté de Riverside, a estimé le 16 mai 2018 que la nouvelle disposition allait contre la loi générale de l’Etat en matière de soins, et ne pouvait donc s’appliquer.
La Conférence épiscopale américaine a immédiatement réagi : « nous saluons cette nouvelle. Le suicide assisté n'est en aucun cas un soin médical. Nous prions pour que cette décision soit maintenue, pour que les législateurs rejettent le suicide assisté et protègent tous les patients ».
La balle est désormais dans le camp du procureur général de l’Etat de Californie, Xavier Becerra. Il a jusqu’au 21 mai, lundi de Pentecôte, pour faire appel de la décision du juge Ottolia : puisse le Saint-Esprit l’éclairer.
(Source : Catholic Herald - FSSPX.Actualités - 18/05/2018)
