Vincent Lambert : la procédure d’arrêt des soins a été validée
Le centre hospitalier universitaire de Reims, où Vincent Lambert est hospitalisé depuis 2008, avait annoncé son intention de lancer une quatrième procédure d'arrêt des soins : le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, saisi en urgence par les parents du patient, a débouté ces derniers le 31 janvier 2019.
Dans leur rapport rendu en novembre 2018, les trois experts mandatés par la justice avaient pourtant conclu que le jeune homme était atteint de « lésions encéphaliques irréversibles », mais que sa prise en charge « ne relev(ait) pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable », dispositif qui se trouve au cœur de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie.
S’appuyant sur cet avis, les avocats des parents de Vincent Lambert avaient demandé le 21 janvier 2019 un complément d’expertise.
Mais les magistrats en ont décidé autrement : le jugement du 31 janvier 2019 stipule que la décision du centre hospitalier n'est « pas contraire aux prescriptions » de la loi sur la fin de vie, reprises dans le Code de la santé publique, et « que la volonté de Vincent Lambert de ne pas être maintenu en vie dans l’hypothèse où il se trouverait dans l’état qui est le sien depuis dix ans, est établie ».
C’est désormais au Conseil d’Etat d’examiner l’appel interjeté par les avocats des parents du jeune homme, procurant à celui-ci un nouveau sursis.
(Sources : AFP/Huffington Post/La Croix - FSSPX.Actualités - 02/02/2019)