Visite de Rowan Williams, archevêque de Canterbury

Source: FSSPX Actualités

 

Le nouvel archevêque de Canterbury, Rowan Williams, intronisé en février 2003, a rendu visite pour la première fois au pape Jean-Paul II. Son prédécesseur, George Carey, s’était rendu à six reprises au Vatican. Voulant marquer, par un geste de déférence, cette première visite, il s’agenouilla devant le pape et baisa son anneau. C’est alors que Jean-Paul II, gardant la main de Rowan Williams dans la sienne, baisa en retour l’anneau qu’il portait (il s’agit d’ailleurs de l’anneau donné par Paul VI à Michael Ramsey, l’un des prédécesseurs de Williams). Cet acte fut naturellement loué par les œcuménistes de tous genres qui sévissent aujourd’hui.

Cependant, il s’agit d’un acte grave, de même sens, à y regarder de près, que le baiser du Coran. Rowan Williams n’est en fait qu’un laïc, à la tête d’une église en rébellion contre l’autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, successeur de Henri VIII, ayant une théologie particulièrement dégradée, partisan, entre autres, de la promotion des homosexuels dans la hiérarchie, même s’il se rend compte qu’il ne faut pas aller trop vite s’il ne veut pas provoquer une schisme dans la communion anglicane (ce qui du reste est en train de se produire à cause de l’ordination d’un évêque ouvertement homosexuel dans l’église anglicane des Etats-Unis). Baiser son anneau revient à reconnaître implicitement son autorité sur les fidèles qui le suivent, et insinue la validité de son sacerdoce, en oubliant la lettre Apostolicæ curæ du pape Léon XIII. Ces"petits gestes" du pape ont plus fait pour la promotion du faux œcuménisme et la relativisation de la foi que de grands discours.